Info route

 

Par Julien PARTIER, le 22/07/2021

Le réseau autoroutier français prêt pour l'électrification de masse

Enedis et RTE ont étudié les impacts techniques et économiques d'un réseau de recharge de véhicules électriques sur les autoroutes de France. Les deux sociétés concluent que la mise en place de ces bornes ne pose pas vraiment de problème.

 

Face au raz-de-marée de véhicules électrique qui déferlera sur les routes françaises d’ici 2035, Enedis et le Réseau de Transport d’Électricité (RTE) se sont posés une question simple : le réseau de recharge autoroutière est-il prêt à encaisser économiquement et techniquement le choc dans les quinze prochaines années ?

 

Les deux entreprises ont présenté une étude et les conclusions sont positives : “les appels de puissance, les extensions et adaptations des réseaux ne présentent pas de défis techniques particuliers ni d’enjeux financiers importants au regard de ceux dédiés à la transition énergétique dans les territoires”. Pas de problème à l’horizon donc, que ce soit à moyen et long terme.

 

À l’heure actuelle, ce sont plus de 500 000 véhicules légers électriques et hybrides rechargeables qui circulent sur les routes françaises. Par ailleurs, leurs ventes ont triplé en 2020, malgré la crise sanitaire et les confinements successifs. En ce qui concerne l’équipement en chargeurs haute puissance des 415 aires d’autoroute, il est en cours et devrait s’accélérer, car la loi exige qu’elles en soient toutes équipées à partir du 1er janvier 2023.

 

Enedis et RTE ont basé leur étude sur deux scénarios de développement d’électromobilité et de besoins en puissance électrique et infrastructures de recharge haute puissance sur les aires d’autoroute. Les deux sociétés se fondent sur une estimation d’un parc de 5,3 millions de véhicules électriques en 2028 et 15,6 millions en 2035. Des chiffres correspondant aux ambitions du gouvernement définis par la Programmation Pluriannuelle de l’Énergie (PPE) et la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC).

 

Une puissance de recharge “marginale” et des coûts “minimes

 

D’après l’étude menée, les autoroutes les plus fréquentés tels que l’A6, l’A7 et l’A9 sont celles qui sont le plus en demande de chargeurs à haute puissance. En particulier lors “des chassés croisés ou de certains longs  week-ends” souligne le rapport. Des moments qui ne correspondent pas aux pointes de consommation électrique qui se produisent en hiver, comme le 22 janvier 2020, où la pointe a atteint 83 GW. Ainsi, l’étude estime que la somme de puissance appelée sur les aires atteindrait en 2035 entre 2 GW et 5 GW sur tout le territoire. Ce qui équivaut à une moyenne qui se situe entre 4 MW et 12 MW par aires. Une puissance de recharge jugée “marginale à l’échelle nationale” selon l’étude.

 

Au sujet des extensions, raccordements et adaptations des réseaux électriques, là encore, l’étude estime qu’ils ne posent pas de “difficulté technique”. Selon le rapport, les coûts seraient minimes vis-à-vis des enjeux financiers globaux en lien avec la transition énergétique. Des frais estimés entre 300 et 600 millions d’euros d’ici 2035, soit entre 20 et 40 millions d’euros par an. Ce qui représente entre 0,3 % et 0,6 % des investissements planifiés par les deux sociétés.

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Par Julien PARTIER, le 24/03/2021

Le commerce automobile autorisé à ouvrir sur rendez-vous pendant le confinement

Le décret listant les activités autorisées à ouvrir dans les départements concernés par le confinement est paru, le vendredi 20 mars 2021. Les showrooms des concessions sont ouverts sur rendez-vous.

 

Le commerce automobile va pouvoir continuer durant le confinement imposé dans 16 départements français : Aisne, Alpes-Maritimes, Essonne, Eure, Hauts-de-Seine, Nord, Oise, Paris, Pas-de-Calais, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Seine-Maritime, Somme, Val-de-Marne, Val-d’Oise, Yvelines.

 

Suite au comité interministériel qui s'est déroulé vendredi 19 mars en fin de journée, le gouvernement autorise les concessions à accueillir du public uniquement sur rendez-vous. Le décret est paru ce 20 mars 2021 au Journal officiel. 

  

Cette demande émanait du CNPA, qui déjà lors du confinement le week-end dans le Pas-de-Calais et les Alpes Maritimes, avait proposé cette solution au gouvernement. Visiblement le ministère de l'Economie aurait appuyé cette solution afin de ne pas casser l'équilibre déjà fragile du marché automobile en France. 

 

"Le travail de pédagogie mené par le CNPA mais aussi le sérieux de la Profession ont permis de convaincre sur le fil le Gouvernement. Nos entreprises seront à la hauteur malgré toutes les difficultés d’un contexte instable, et sont aussi solidaires avec tous les commerces qui ne bénéficient pas de cette autorisation d’ouverture. Il faut rapidement redonner une perspective à tous les acteurs économiques dans leur ensemble, et, de ce point de vue, la politique sanitaire et économique la plus efficace, c’est le vaccin", a indiqué Xavier Horent, délégué général du CNPA.

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Radar urbain : cet appareil (presque) indétectable qui flashera partout dans nos villes

On connaissait le Mesta Fusion, autrement appelé radar tourelle, place désormais au Mesta Compact, un mini radar qui se fond dans le mobilier urbain et capable aussi bien d’enregistrer un excès de vitesse qu’un franchissement de feu rouge…

Demain, plus encore qu’aujourd’hui, toutes nos routes seront sous contrôle. Celui des autorités. Plus un seul excès commis au volant ne passera à la trappe : Big Brother is watching you ! Ainsi, après les désormais traditionnels radars tourelles, sa version miniaturisée appelée Mesta Compact, va faire son apparition incessamment dans nos centres-villes, dans tout l’Hexagone.

Autrement appelé radar urbain, le Mesta Compact est capable de surveiller la bagatelle de 126 véhicules à la fois et ce sur une distance de plus de 100 mètres. Et sur des portions de routes comprenant jusqu’à 5 voies : sous contrôle on vous dit.

Montpellier, puis toute la France

Un nouveau type de radar qui sera d’abord testé dans la ville de Montpellier au cours des prochaines semaines, selon une information de radars-auto.com, mais c’est à terme tout le territoire français qui sera concerné par ces appareils quasiment indétectables, puisque se fondant avec grande malice dans le mobilier urbain de nos cités ; mais pouvant aussi, au contraire, se montrer sciemment particulièrement visible et coloré pour obtenir un effet dissuasif auprès des usagers de la route. Quoi qu'il en soit, on peut estimer qu'après une phase de tests dans différentes villes de notre pays, les premiers PV enregistrés par ces radars devraient être envoyés à leurs auteurs dès le début de l'année prochaine.

La nuit, tous les radars sont gris

Chacun de ces radars-cabines, installés entre 2,5 et 5 m du sol, est équipé d’un système de trois capteurs-caméras et tous sont conçus pour traquer avec la même efficience un excès de vitesse, de l’avant comme de l’arrière, comme un franchissement de feu rouge. Le Mesta compact est par ailleurs capable, grâce notamment à son capteur infra-rouge, de différencier les segments de véhicules passant dans son sillage (VP, utilitaire, deux-roues, camion…), et ainsi adapter en conséquence le déclenchement de ses hostilités. En outre, « vicieux » jusqu’au bout, ce radar 2.0 utilise un flash invisible une fois la pénombre venue… Enfin, on se rassure comme on peut, on notera que la plupart de ces radars ne seront en fait que des leurres (environ 20% « seulement » de ces radars devraient être actifs sur nos routes).

 

 

 

 

 

 

 

Radar urbain : cet appareil (presque) indétectable qui flashera partout dans nos villes

On connaissait le Mesta Fusion, autrement appelé radar tourelle, place désormais au Mesta Compact, un mini radar qui se fond dans le mobilier urbain et capable aussi bien d’enregistrer un excès de vitesse qu’un franchissement de feu rouge…

Demain, plus encore qu’aujourd’hui, toutes nos routes seront sous contrôle. Celui des autorités. Plus un seul excès commis au volant ne passera à la trappe : Big Brother is watching you ! Ainsi, après les désormais traditionnels radars tourelles, sa version miniaturisée appelée Mesta Compact, va faire son apparition incessamment dans nos centres-villes, dans tout l’Hexagone.

Autrement appelé radar urbain, le Mesta Compact est capable de surveiller la bagatelle de 126 véhicules à la fois et ce sur une distance de plus de 100 mètres. Et sur des portions de routes comprenant jusqu’à 5 voies : sous contrôle on vous dit.

Montpellier, puis toute la France

Un nouveau type de radar qui sera d’abord testé dans la ville de Montpellier au cours des prochaines semaines, selon une information de radars-auto.com, mais c’est à terme tout le territoire français qui sera concerné par ces appareils quasiment indétectables, puisque se fondant avec grande malice dans le mobilier urbain de nos cités ; mais pouvant aussi, au contraire, se montrer sciemment particulièrement visible et coloré pour obtenir un effet dissuasif auprès des usagers de la route. Quoi qu'il en soit, on peut estimer qu'après une phase de tests dans différentes villes de notre pays, les premiers PV enregistrés par ces radars devraient être envoyés à leurs auteurs dès le début de l'année prochaine.

La nuit, tous les radars sont gris

Chacun de ces radars-cabines, installés entre 2,5 et 5 m du sol, est équipé d’un système de trois capteurs-caméras et tous sont conçus pour traquer avec la même efficience un excès de vitesse, de l’avant comme de l’arrière, comme un franchissement de feu rouge. Le Mesta compact est par ailleurs capable, grâce notamment à son capteur infra-rouge, de différencier les segments de véhicules passant dans son sillage (VP, utilitaire, deux-roues, camion…), et ainsi adapter en conséquence le déclenchement de ses hostilités. En outre, « vicieux » jusqu’au bout, ce radar 2.0 utilise un flash invisible une fois la pénombre venue… Enfin, on se rassure comme on peut, on notera que la plupart de ces radars ne seront en fait que des leurres (environ 20% « seulement » de ces radars devraient être actifs sur nos routes).

 

 

 

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Bientôt une nouvelle écotaxe en Île de France ?

 

Un rapport présenté par le président du département de l'Essonne préconise la mise en place d'une écotaxe routière pour financer des projets de mobilité en Île de France. Le précédent projet du genre s'était soldé par un échec cuisant en 2014.

De loin en loin, l'idée d'une écotaxe routière refait régulièrement parler d'elle. C'est de nouveau le cas aujourd'hui par la voix de François Durovray, président (LR) du département de l'Essonne. Ce dernier vient de superviser un rapport rédigé par huit élus de droite et du centre préconisant la mise en place d'une nouvelle écotaxe.

Le projet vise à taxer les poids-lourds et les véhicules utilitaires légers en Île de France afin de financer les 46 projets de transports en commun ferroviaires et routiers de la région, pour l'instant en attente de moyens. La finalité est d'intégrer la grande couronne parisienne dans les grands projets de mobilité de la capitale. Les auteurs du rapport regrettent que les investissements aillent "essentiellement au bénéfice de l'hyper-centre parisien et de la petite couronne" et estiment que "cette fracture alimente le sentiment de déclassement" des habitants de la grande couronne. "La région-capitale, une métropole-monde, ne peut fonctionner durablement avec un système de transport à deux vitesses", ajoutent-ils selon Le Monde, qui a pu consulter le document. Sur 700 000 habitants de l'Essonne en âge de travailler, 200 000 se rendent quotidiennement à Paris pour raison professionnelle d'après François Durovray.

La revanche de l'écotaxe ?

En 2014, le projet d'écotaxe qui devait entrer en vigueur après avoir été lancé en 2007 connut un échec retentissant. L'impôt devait concerner tous les poids-lourds circulant en France sur le principe "pollueur-payeur" en raison de l'impact de ces véhicules sur l'environnement autant que sur l'état du réseau routier. Des portiques avaient été mis en place sur plusieurs axes pour accueillir les radars destinés à identifier les véhicules à taxer. Mais la protestation, portée par les "Bonnets Rouges" bretons, fut si forte que le gouvernement abandonna l'idée.

On pensait le sujet de l'écotaxe tabou depuis, d'autant plus après la crise des "Gilets Jaunes", mais il n'en est visiblement rien. Selon François Durovray, le rapport est même né d'une demande informelle du ministre délégué chargé des transports, Jean-Baptiste Djebbari, à en croire nos confrères du Monde. Nul doute que le gouvernement y prêtera donc une sérieuse attention

 

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Autoroutes : nouvelle augmentation du prix des péages !

Autoroutes : nouvelle augmentation du prix des péages le 1er février 2021
Les prix des péages d'autoroutes augmentent en ce 1er février 2021

Comme chaque année, les prix des péages d'autoroutes augmentent au 1er février. En 2021, la hausse est de 0,44% en moyenne.

C'est une mauvaise habitude pour notre portefeuille : chaque année, les prix augmentent le 1er février. Tous les ans à cette époque, de nouveaux tarifs entrent en effet en vigueur dans bien des domaines.

Evidemment, 2021 n'échappe pas à la règle. Cette année voit notamment les tarifs réglementés du gaz (+3,5% en moyenne) et de l'électricité (+1,6%) être revus à la hausse. Et comme si cela ne suffisait pas, dans le secteur automobile, ce sont les tarifs des péages d'autoroutes qui augmentent.

+0,44% en moyenne

A partir de ce 1er février, prendre l'autoroute coûte en moyenne 0,44% plus cher, selon les chiffres fournis par les sociétés concessionnaires d'autoroutes en décembre 2020 lors du dernier Comité des usagers du réseau routier.

Les augmentations devraient s'échelonner entre 0,30% et 0,65% sur les réseaux les plus importants. En 2020, l'augmentation avait été en moyenne de 0,80% contre 1,9 % en 2019.

Une augmentation annuelle systématique

Les contrats très stricts liant les sociétés d'autoroutes à l'Etat prévoient une augmentation automatique des tarifs des péages tous les ans au 1er février, en fonction notamment de l'inflation et des chantiers entrepris sur le réseau.

La circulation entre deux files à moto interdite à partir du 1er février

Pour rappel, autre nouveauté de ce 1er février : la circulation entre deux files à moto, aussi appelée inter-file, est désormais de nouveau interdite partout en France. L'infraction est passible d'un retrait de 3 points sur le permis de conduire et de 135 € d'amende.