INSOLITE

 

Par Julien PARTIER, le 19/02/2021

Volkswagen Financial Services se met au vélo

La captive financière du groupe Volkswagen se lance dans le business de vélos en Allemagne. Une solution de leasing est prévue pour les professionnels et une autre de financement classique pour les particuliers via la marque "Finance a bike".
 

Le groupe Volkswagen ne fabrique pas de vélos mais il se tient prêt pour en financer. Sa captive financière vient de franchir le pas en Allemagne avec des solutions à destination des particuliers et des professionnels. Une diversification qui découle des investissements dans Digital Mobility Leasing GmbH et Credi2 GmbH, ainsi que de la coopération commerciale avec Bike Mobility Services GmbH, une filiale de PON Bike.

 

Pour les professionnels et les entreprises, Volkswagen Financial Services (VWFS) propose une solution de leasing intégrant des services comme l’assurance, la protection contre le vol ou la maintenance. Plus de 3 000 revendeurs de vélos en Allemagne proposent cette formule s'appliquant à tous les biclous de marque. VWFS précise que les vélos loués par ce biais ne sont pas exclusivement réservés aux trajets domicile-travail. Ils peuvent également être utilisés dans la vie quotidienne, pendant les vacances ou pour le sport.

 

Pour les particuliers, une solution de financement plus classique a été déployée avec la marque "Finance a bike". Les clients peuvent sélectionner le vélo de leur choix, conclure le financement et prendre le vélo directement en une seule visite chez le concessionnaire de vélos répertorié par "Finance a bike". Ils peuvent gagner du temps en demandant un prêt en ligne allant de 500 euros à 10 000 euros en moins de dix minutes. La durée de remboursement est comprise entre 6 et 60 mois avec la possibilité d’effectuer un remboursement anticipé.

 

"Nous nous considérons comme un fournisseur de services complets de mobilité depuis de nombreuses années. Grâce au développement rapide des vélos électriques, nous pouvons atteindre de nombreux clients grâce à des offres de financement et de location qui favorisent les ventes. Il existe ici des parallèles évidents avec l'industrie automobile", déclare Lars Henner Santelmann, le PDG de Volkswagen Financial Services.

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Par Julien PARTIER, le 23/12/2020

Apple se lancerait dans les véhicules électriques dès 2024

Apple semble avoir réactivé sa cellule véhicules électriques, véritable serpent de mer depuis 2014 avec le lancement de son projet Titan. Une commercialisation à l'horizon 2024-2025 serait envisagée, avec une promesse de rupture technologique sur les batteries.
 

Depuis 2014 et le début du projet Titan, on prête à Apple la volonté d'entrer sur le marché de la voiture électrique. Et cela pourrait se concrétiser en 2024. En effet, selon plusieurs sources contactées par Reuters, Apple souhaite produire un véhicules électrique équipé de ses propres technologies de batterie et de conduite autonome. Ce projet a été relancé en 2018 avec le retour d’un ancien d’Apple, Doug Field, qui a travaillé pour Tesla, ont déclaré deux sources. Le fabricant de l’iPhone a refusé de s’exprimer sur ses projets ou ses futurs produits.

 

Se lancer dans la construction automobile représente un défi logistique même pour un groupe comme Apple, même s’il dispose d’une énorme trésorerie et écoule chaque année des centaines de millions d’appareils électroniques assemblés à partir de composants venant de diverses parties du monde. Il a ainsi fallu 17 ans à Elon Musk pour faire de Tesla un constructeur durablement rentable.

 

"S’il y a une entreprise au monde qui a les ressources pour le faire, c’est probablement Apple. Mais en même temps, ce n’est pas un téléphone portable", a souligné un collaborateur ayant travaillé dans le passé sur le projet Titan. On ignore encore qui assemblerait des voitures Apple mais, selon les sources, le groupe californien devrait s’appuyer sur une entreprise partenaire pour construire les véhicules de sa marque. Il est en outre toujours possible qu’Apple se contente finalement de fabriquer un système de conduite autonome susceptible d’équiper des véhicules de constructeurs traditionnels, plutôt que de vendre des voitures sous sa propre marque, a expliqué l’une des sources.

 

Deux personnes informées des projets d’Apple ont aussi déclaré qu’ils pourraient être retardés par la pandémie de coronavirus, avec une production qui ne démarrerait pas avant 2025. Concernant la batterie, Apple prévoit de recourir à une conception "monocellulaire" inédite permettant de libérer de l’espace au sein de l’équipement et donc d’y intégrer davantage de matériaux actifs, ce qui augmenterait l’autonomie de la voiture, selon l’une des sources. Ces batteries pourraient aussi être des batteries dites lithium-fer-phosphate (LFP), moins exposées à une surchauffe et donc plus sûres que les autres batteries lithium-ion, a ajouté cette personne. "C’est le niveau supérieur", a déclaré cette source au sujet de cette technologie de batterie. "Comme la première fois que vous avez vu un iPhone." (avec Reuters)

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Par Julien PARTIER, le 18/12/2020

Dieselgate : la justice européenne ouvre la voie à des poursuites en France

La justice de l’Union européenne a ouvert la voie à d'éventuelles poursuites judiciaires en France contre les constructeurs automobiles impliqués dans le dieselgate, en confirmant l'illégalité du logiciel de Volkswagen soupçonné d'avoir trompé les contrôles antipollution.
 

La Cour de justice de l'Union Européenne (CJUE), saisie par la justice française d'une question d'interprétation du droit européen, a confirmé jeudi 17 décembre 2020 qu'un "constructeur ne peut installer un dispositif d'invalidation qui améliore systématiquement les performances du système de contrôle des émissions" de gaz polluants "lors des procédures d'homologations".

 

Le fait que ce dispositif "contribue à prévenir le vieillissement ou l'encrassement du moteur", comme le prétendent les constructeurs, n'est pas une exception suffisante pour "justifier" sa présence, estime la CJUE dans son arrêt. La Cour, basée au Luxembourg, se prononçait sur cette question à la demande de juges d'instruction du tribunal de Paris qui ont repris les investigations lancées fin 2015 sur ce scandale. Outre Volkswagen, trois informations judiciaires distinctes à Paris visent Fiat-Chrysler, PSA et Renault.

 

Les rapports d'expertises, remis à la justice française entre 2016 et 2018, accréditant une pratique frauduleuse des constructeurs, les magistrats semblaient se diriger vers une mise en examen des quatre constructeurs pour "tromperie aggravée". Une étape préalable à un éventuel procès en France et à une indemnisation des propriétaires de véhicules, dont la valeur a chuté brutalement après l'éclatement du scandale en septembre 2015.

 

Indemnisation des clients

 

A l'époque, l'agence américaine de l'environnement (EPA) avait accusé Volkswagen d'avoir faussé, lors des tests d'homologation, les mesures d'émissions d'oxyde d'azote (NOx) à l'aide d'un logiciel modifiant le comportement du moteur. Le scandale s'était étendu aux concurrents du numéro 1 mondial de l'automobile et au marché européen. Mais avant de se prononcer, les juges d'instruction français, dont le travail a été marqué par une coopération orageuse avec la justice allemande, ont choisi fin 2018 d'interroger la CJUE sur l'interprétation du droit européen, anticipant ainsi les contestations des avocats des constructeurs.

 

"Cette décision, de principe, ouvre la voie en Europe à une indemnisation de l'ensemble des clients trompés par les constructeurs automobiles, en premier lieu le groupe Volkswagen", s'est félicité Me Charles Constantin-Vallet, avocat de propriétaires de véhicules et de l'association de consommateurs CLCV, parties civiles au dossier. "L'avis exprimé par la CJUE (...) n'a aucune conséquence sur le traitement juridique des procédures" liées au dieselgate, a réagi Volkswagen dans une déclaration à l'AFP. Le groupe estime que "l'issue des procédures judiciaires en cours en dehors de l'Allemagne dépendra en dernier ressort de la question des éventuels dommages subis par les propriétaires des véhicules concernés", sur laquelle la CJUE "ne s'est pas prononcée".

 

Le groupe allemand avait reconnu à l'automne 2015 avoir équipé 11 millions de ses véhicules diesel (Volkswagen, Volkswagen Utilitaires, Porsche, Audi, Skoda et Seat) de ce logiciel, capable de dissimuler des émissions dépassant parfois jusqu'à 40 fois les normes autorisées. La Cour relève notamment que "le logiciel mis en cause" modifie "le niveau des émissions des véhicules en fonction des conditions de conduite qu'il détecte et ne garantit le respect des limites d'émissions que lorsque ces conditions correspondent à celles appliquées lors des procédures d'homologation".

 

Le scandale du dieselgate, qui a donné lieu à des actions en justice dans de nombreux pays, a déjà coûté 30 milliards d'euros à Volkswagen, en grande partie aux Etats-Unis, où le groupe a plaidé coupable de fraude en 2017. En Allemagne, le groupe allemand et certaines de ses marques ont accepté de payer trois amendes d'un total de 2,3 milliards d'euros pour tirer un trait sur les enquêtes administratives. Plusieurs dirigeants actuels et anciens, notamment de sa filiale Audi, affrontent pour leur part des procès au pénal, en cours ou à venir.

 

En février 2020, Volkswagen a proposé de payer 830 millions d'euros à ses clients en Allemagne, dans le cadre d'une procédure civile rassemblant plus de 400 000 personnes. (avec AFP)

 

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Confinement : sans attestation, il tente d'échapper aux gendarmes à 160 km/h

Dimanche 1er novembre, en Loire-Atlantique, un automobiliste a pris tous les risques pour tenter d'échapper aux forces de l'ordre. Devinez pouquoi...

Au printemps dernier, le premier confinement avait donné lieu à de nombreuses infractions routières, notamment en matière d'excès de vitesse.

En effet, quelques petits malins s'en étaient donnés à coeur joie sur les routes et autoroutes désertées par les automobilistes, confonfant parfois la route avec un circuit. A tel point qu'au début du mois d'avril, soit environ deux semaines seulement après le début du confinement, les grands excès de vitesse avaient déjà augmenté de 16%.

Nouvelle hausse des grands excès de vitesse en vue ?

La deuxième période de confinement, qui s'est ouverte le 30 octobre dernier et durera au moins quatre semaines, pourrait bien repartir sur les mêmes bases.

En attendant d'en avoir la confirmation par les chiffres, un premier conducteur pressé a déjà fait parler de lui...

160 km/h au volant d'une BMW Série 3

Le dimanche 1er novembre, à 11 heures du matin, sur la RN 171 à Trignac, en Loire-Atlantique (44), un automobiliste imprudent a en effet dépassé à une vitesse élevée et sous la pluie une patrouille de gendarmes du peloton motorisé de Pontchâteau.

Voyant cela, les forces de l'ordre ont évidemment tenté d'intercepter le chauffard mais celui-ci a refusé d'obtempérer. Lancé à 160 km/h au volant de sa BMW Série 3, il n'a pas hésité à effectuer des dépassements dangereux et à franchir une ligne continue pour échapper aux gendarmes.

Déjà connu pour délits routiers

Finalement arrêté quleques kilomètres plus loin, l'individu, un chef d'entreprise et père de famille de 34 ans déjà connu des services de police pour des délits routiers, a alors expliqué avoir accéléré afin d'échapper aux gendarmes car il n'avait pas... son attestation de sortie.

Pas d'attestation ? C'est 135€

Si l'amende encourue pour un premier défaut d'attestation est de 135€ (majorée à 375€ en cas de non-paiement ou de non-contestation dans le délai indiqué sur l'avis de contravention), la note du PV de ce conducteur devrait finalement se révéler beaucoup plus salée..

Source : Ouest-France